24 octobre 2010 |
"Flashdance" : vidéo et critiques du spectacle |
Les critiques du spectacles : certaines sont mitigées, d'autres positives
Photo : Alastair Muir |
"Avec une intrigue similaire à Billy Elliot, notre héroïne Alex Owens travaille dans une aciérie de Pittsburgh le jour et en tant que danseuse dans un bar la nuit, avec l'ambition de devenir danseuse de ballet. Elle tombe aussi amoureuse du fils de son patron, et réalisera ses rêves romantiques et professionnels.
La version scénique a toutefois été rendue plus "sombre" : un personnage clé est abattu
Si vous aimez la pop des années quatre-vingt, les succès du film sont présents.... mais les scènes dansées ne sont pas aussi spectaculaires que dans le film, et la fameuse danse avec la chaise et de ballet de l'audition profondément décevantes." |
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"Grâce à la chorégraphie et la mise en scène de Nikolai Foster, le spectacle déborde d'énergie physique et est plein d'inventions visuelles...le musical est très bien mis en scène.
La chorégraphie d'Arlene Phillips est éblouissante embrasse une grande variété de styles.... Une séquence montre un cauchemar que fait Alex rêves : dans le style de Bob Fosse où tous sont vêtus de noir. La meilleure des chorégraphies est Manhunt, qui commence par une danse flamenco organisé sur une plate-forme supérieure et montre ensuite comment ses rythmes affecte le rendez-vous entre Alex et le fils du patron qui se déplacent du cinéma, au restaurant avant de terminer dans la chambre à coucher.
Foster met en scène avec talent les chansons de Robbie Roth, dont 14 spécialement écrites pour le spectacle, en utilisant une variété de réglages, de l'animation et des projections vidéo. Et, même si Victoria Hamilton-Barritt (dans le rôle d'Alex) a plus l'air d'une professionnelle chevronnée, que d'un rêveur de 19 ans, elle investit le rôle avec une énergie redoutable. |
Photo : Brinkhoff / Mögenburg |
"C'est un voyage nostalgique, évoquant les charmes assez discutable d'une époque où les téléphones mobiles étaient énormes et les débardeurs minuscules. Dans la production habile de Nikolai Foster, avec une conception scénique ingénieuse de Morgan Large, nous revivons les années quatre-vingt. Pourtant, le spectacle est moderne, comme la chorégraphie d'Arlene Phillips qui introduit des éléments de la danse de rue avec brio..... L'histoire est une succession de clichés...
Comme Alex, Victoria Hamilton-Barritt est rayonnante. Elle est sympathique et impertinente, excellente danseuse et chanteuse. Hannah Levane et Twinnie Lee Moore (interprètes du club) sont tout aussi impressionnants, tandis que Charlotte Harwood savoure son rôle de Gloria, un artiste attiré dans un monde souterrain tout à fait minable. Comme Nick, Matt Willis semble "léger" au départ, mais grandit.
Mais Flashdance manque d'une réelle fraîcheur d'imagination. C'est comme une fusion entre Cendrillon, Billy Elliot et Fame, Beaucoup d'effort ont été mis en œuvre pour produire de grands effets, mais au détriment des personnages". |
Pour réserver contacter le Shaftesbury Theatre au 00 44 20 7379 5399, ou aller sur le site du musical Flashdance the musical
© Texte : Régis Gayraud / Musicals in Europe